café-débat
Les troubles psychiques
(quand nos émotions nous rendent fous)
jeudi 2 Déc à 20h30 au Shanti
"Le monde que tu vois est le système délirant de ceux que la culpabilité a rendu fou". (Un cours en miracles)
Statistiquement 15 à 20% de la population a des troubles psychiques plus ou moins importants, et 4 à 5% des troubles graves. A ce chiffre officiel, il faut ajouter le constat officieux et néanmoins évident proféré par le Chat du Cheshire dans Alice au pays des merveilles: "Nous sommes tous fous ici".
Nous discourons beaucoup sur le bien et le mal mais les raisons de nos disjonctions émotionnelles et de nos dérives mentales sont simples: elles ont toujours un rapport avec un sentiment d'insécurité, d'impuissance ou de menace; un besoin de défense du territoire interne. Plus ce sentiment est accentué, plus les émotions prennent le dessus et plus le désordre psychique augmente ponctuellement ou s'installe durablement et structurellement.
Nous pouvons comprendre nos réactions excessives passagères (notre colère ou notre envie de meurtre par exemple) tout comme nos pathologies psychiques profondes, sur la base de ce déséquilibre ressenti dans les fondements vitaux de l'être.
Le débat que je vous propose ce soir part de ce constat et nous invite à un échange sur la genèse et l'expression des émotions violentes dans nos vies. Qu'ils s'agissent de nos pulsions destructrices ou auto-destructrices naturelles, ou qu'il s'agisse de notre compréhension et de notre perception extérieure des troubles graves de la personnalité tels qu'ils peuvent se manifester sous de multiples formes de pathologies plus ou moins clairement identifiées et décrites aujourd hui: tels par exemple la schizophrénie, l'autisme, les troubles bi-polaires, les troubles dissociatifs de l'identité, la paranoïa, les phobies, les tocs, les crises d'angoisse, les troubles borderline, l'alzheimer, etc , etc...
Voilà! Pour cette soirée, je nous invite, en essence, à observer, à assumer et à rire de notre part de folie, quelque forme qu'elle prenne. Comme si la santé relative d'esprit reposait, en fin de compte, sur notre lucidité et notre sérénité quant à notre folie constitutive. "Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière!!!...."